Dakdoritang (ragoût de poulet piquant coréen)

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Le dakdoritang (ou dakbokkeumtang) est un ragoût de poulet coréen piquant qui réveille les papilles! Du poulet ultra tendre, des pommes de terre fondantes, des carottes savoureuses, le tout baigné dans une sauce relevée irrésistible. Un plat réconfortant à savourer sans modération avec du riz bien chaud.

Hello les amateurs de cuisine piquante! Vous avez déjà goûté le dakdoritang?

C’est l’un des plats les plus réconfortants que je connaisse. Le dakdoritang regorge de tendres morceaux de poulet juteux, de légumes savoureux, le tout baignant dans une sauce piquante qui va ravir tes papilles! Moi qui suis une fan inconditionnelle de poulet piquant, c’est une excellente alternative au dakgalbi (sauté de poulet piquant coréen) quand j’ai envie de changer un peu!

L’autre jour, j’ai regardé ma mère coréenne le préparer et ai mesuré les quantités pour pouvoir en prendre note 🙂 Ma mère n’a pas vraiment de recettes écrites, ni de mesures. Alors, si je veux partager une de ses recettes sur mon blog, on prépare le plat ensemble, je prends une balance et je mesure les quantités.

Le dakdoritang, c’est quoi?

En coréen, « dak » 닭 signifie poulet et « tang » 탕 désigne la soupe.

Le dakdoritang est un ragoût de poulet piquant coréen populaire, généralement composé de poulet, de pommes de terre, de carottes, d’oignons et d’une sauce piquante à base de gochugaru (flocons de piment rouge coréen), de gochujang (pâte de piment rouge coréen) et d’autres assaisonnements.

Quelle est l’histoire du dakdoritang?

Le dakdoritang a une longue et passionnante histoire. Ce plat est originaire du sud-ouest de la Corée, plus précisément de la province du Jeolla, réputée pour sa cuisine copieuse et piquante.

Traditionnellement, c’était un plat paysan composé d’ingrédients simples comme du poulet, des pommes de terre, des carottes et des piments, faciles à trouver et peu coûteux. Ce plat était souvent préparé en grande quantité et servi à de grands groupes, ce qui en faisait un choix populaire pour les réunions de famille et les événements.

Avec le temps, le dakdoritang est devenu plus connu et apprécié dans toute la Corée, et il est devenu un incontournable de la cuisine coréenne. Aujourd’hui, il existe d’innombrables variantes de ce plat, chaque région et chaque famille y ajoutant sa touche personnelle et ses assaisonnements.

Différence entre dakdoritang et dakbokkeumtang ?

Le dakdoritang est souvent appelé dakbokkeumtang (닭볶음탕). Certains l’appellent aussi dakmaeuntang (닭매운탕). Ces termes se traduisent respectivement par « soupe de poulet sautée piquante » et « soupe de poulet chaude et piquante ». Tous ces termes désignent le même ragoût de poulet piquant.

Le terme dakdoritang (닭도리탕) a suscité une vive controverse ces dix dernières années. Tout ça parce que le gouvernement coréen (plus précisément l’Institut national de la langue coréenne, 국립 국어원) a encouragé l’utilisation de « vrais mots coréens » plutôt que des mots empruntés. « dori » (도리) signifie aussi poulet en japonais. Cependant, certains affirment que « dori » proviendrait de l’ancien coréen « dorichida » (도리치다), qui signifie « découper ».

Aujourd’hui, les deux noms coexistent. Mais perso, je continue à appeler le plat par son nom d’origine, de plus j’ai aussi remarqué que dakdoritang est beaucoup plus recherché sur Google que dakbokkeumtang (même si ce dernier est plus utilisé aujourd’hui).

Ingrédients

• Pilons de poulet avec os – En Corée, on utilise généralement un poulet entier découpé. Mais tu peux aussi acheter des pilons de poulet avec os ou un mélange de pilons, cuisses et ailes. J’adore utiliser du poulet avec os et peau, car cela donne une sauce plus savoureuse.
• Carottes – Couper les carottes en gros morceaux.
• Oignons jeunes – Les couper en morceaux de 3-4 cm. Ajouter la partie blanche avec les autres légumes et garder la partie verte pour la fin, car elle cuit plus vite.
• Oignons – Couper en gros morceaux. Les oignons, carottes et pommes de terre sont tout ce que j’adore dans le dakdoritang, car ils absorbent la sauce et libèrent toutes les saveurs.
• Pommes de terre – Les couper en gros morceaux. Elles prennent un peu plus de temps à cuire, donc je les mets souvent au fond de la casserole au début de la cuisson.
• Graines de sésame – Saupoudrer le plat fini.

Ingrédients pour la sauce

• Ail – Si tu utilises de l’ail coréen surgelé ou déjà émincé, n’hésite pas à doubler la quantité. Ce type d’ail a un goût plus doux que l’ail frais que l’on trouve par ici en Europe.
• Sucre – Essaie de ne pas réduire la quantité de sucre en dessous d’une cuillère à soupe. Le sucre ou d’autres édulcorants sont souvent utilisés dans les sauces piquantes coréennes pour contrebalancer le piquant du piment. Tu peux remplacer le sucre par du maesilaek (extrait de prune coréenne) si tu cuisines souvent coréen et que tu en as à la maison. Cet édulcorant est souvent utilisé dans le dakdoritang. Cependant, le maesilaek est plus sucré que le sucre, alors ajuste la quantité (dans cette recette) à 1 cuillère à soupe.
• Gochugaru (flocons de piment rouge coréen) – Il n’y a pas de substitut au gochugaru. Les autres poudres de piment sont trop fortes et ont un goût totalement différent. Cependant, tu peux facilement ajuster la quantité de gochugaru pour rendre ton plat plus ou moins piquant. Pense aussi à ajuster la quantité de gochujang dans les mêmes proportions pour garder un goût et une consistance équilibrés.
• Sauce soja – Utilise de la sauce soja classique pour cette recette. Ne la confonds pas avec de la sauce soja foncée, qui serait trop salée pour le dakdoritang. Je recommande la sauce soja coréenne pour un goût authentique, la chinoise a un goût totalement différent, et beaucoup plus fort.
• Mirin (alcool de riz) – Si tu n’as pas de mirin, omets-le dans cette recette. Le résultat ne sera pas radicalement différent. N’oublie pas de ne pas confondre l’alcool de riz et le vinaigre de riz, ce sont des ingrédients différents et ne doivent pas être substitués.
• Huile de sésame – Certaines personnes aiment utiliser de l’huile de sésame dans le dakdoritang, d’autres non. Si tu en utilises, veille à ne pas en mettre plus que ce qui est indiqué dans la recette. Le dakdoritang ne doit pas avoir un goût trop prononcé d’huile de sésame. Je l’ajoute directement à la sauce, mais tu peux aussi en saupoudrer sur le plat avec des graines de sésame à la fin.
• Gochujang (pâte de piment rouge coréen) – Le gochujang a un goût unique, alors ne le remplace pas par une autre pâte de piment. Cependant, comme mentionné plus haut, tu peux ajuster le piquant de ton plat en augmentant ou diminuant la quantité. Assure-toi simplement d’ajuster les proportions du gochugaru en conséquence.
• Poivre noir en poudre – En Corée, on utilise plutôt de la poudre de poivre noir que du poivre noir en grains moulus. La poudre de poivre noir se mélange mieux aux autres ingrédients dans les sauces.

Préparation

1. Blanchir le poulet 2 à 3 minutes pour éliminer les impuretés et le sang.
2. Mélanger tous les ingrédients de la sauce dans un bol.
3. Ajouter le poulet et la sauce dans une casserole, puis mélanger. Ajouter 500 ml d’eau et porter à ébullition.
4. Dès que l’eau bout, ajouter les pommes de terre, les oignons, les carottes et la partie blanche des oignons jeunes. Réduire le feu à moyen et laisser mijoter pendant 15 minutes à couvert. Remuer de temps en temps.

Conseil: N’oublie pas de découvrir le poulet et les légumes lorsqu’il reste environ 15 minutes de cuisson. Cela permettra à la sauce de s’évaporer un peu et d’épaissir légèrement. Selon ta cuisinière, tu retirer le couvercle plus tôt ou plus tard, mais généralement après 15 à 20 minutes.

5. Ajouter la partie verte des oignons verts et laisser mijoter 15 minutes à découvert, jusqu’à ce que la sauce épaississe légèrement et que le poulet soit bien cuit.
6. Retirer du feu et saupoudrer de graines de sésame.
7. Servir avec du riz.

Idées de variation

• Légumes – Si tu veux personnaliser ton dakdoritang, tu peux ajouter d’autres légumes. Par exemple courgettes ou poivrons verts se marient bien avec ce plat. Les gros piments verts coréens sont aussi souvent utilisés dans le dakdoritang.
• Dangmyun (nouilles coréennes à la patate douce), ramyun ou galettes de riz – Tu peux aussi les ajouter pour un ragoût plus consistant!
• Bouillon de poulet – Si tu veux plus de saveur, utilise du bouillon de poulet à la place de l’eau.

Comment servir le dakdoritang?

Sers-le avec un bol de riz. J’utilise du riz coréen à grains courts, mais tu peux choisir n’importe quel type de riz. En général, je prends un peu de poulet, des légumes braisés et je les mets dans mon bol de riz avec un peu de sauce. Mon petit rituel, c’est de mélanger un peu de légumes, de poulet et de riz dans une seule bouchée.

Conserver, congeler et réchauffer?

Conservation

Laisse refroidir à température ambiante puis conserve le dakdoritang dans un récipient hermétique au réfrigérateur pendant 3 à 4 jours max.

Congélation

Tu peux congeler le dakdoritang pour le garder plus longtemps. Laisse-le refroidir complètement, puis mets-le dans un récipient ou un sac de congélation. Enlève le plus d’air possible avant de le fermer. Il se garde jusqu’à 2 à 3 mois. Mais attention, la texture des légumes pourra changer un peu et devenir plus tendre, presque pâteuse.

Réchauffer

Pour réchauffer, tu peux utiliser le micro-ondes, la cuisinière ou le four.

Les conseils d’Emma

• Utilise du poulet avec os et peau pour un goût plus savoureux et tendre.
• Mets des légumes variés comme des pommes de terre, des carottes, des oignons et des oignons verts pour plus de saveur et de texture.
• Utilise un mélange de gochujang et de gochugaru pour un bon équilibre entre saveur et piquant.
• Cuisine à couvert, puis à découvert pendant les 15 dernières minutes pour que le liquide s’évapore et que la sauce épaississe.
• Utilise une casserole antiadhésive pour éviter que le poulet ne colle et pour bien mélanger.

D’autres recettes piquantes?

• Dakgalbi (sauté de poulet piquant coréen)
• Ramen buldak carbonara (super crémeux!)
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